Le taux de couvertureRapport entre la puissance générée et la consommation intérieure brute du moment. de la consommation par la production renouvelable se maintient à un niveau important et s’établit à 23% en 2019. La baisse de production hydrauliqueLa catégorie « Hydraulique » comprend tous les types de centrales hydrauliques (éclusée, fil de l’eau…). La consommation induite par le pompage des centrales dites « STEP » n’est pas déduite de la production. par rapport à 2018 a ainsi été en partie compensée par une augmentation des productions éolienne et solaire, portée à la fois par des conditions météorologiques propices et par un parc qui continue de croître.
L’hydraulique contribue à hauteur de 51,9%, l’éolien 29,5%, le solaire 10% et les bioénergies 8,6%.
La production d’électricité d’origine renouvelable est stable en 2019. Ce niveau de production favorise cette année encore le maintien d’un niveau d’émissions de CO2 contenu. La production d’origine renouvelable, qui a un coût variable nul, vient généralement se substituer à des moyens de production d’origine thermique à combustible fossile, plus coûteux et fortement émetteurs de CO2 comme les centrales au charbon. Cependant, et même si très peu de ces moyens charbon ont fonctionné cette année en France (voir focus charbon du Bilan Electrique 2019) et du fait de l’interconnexion des réseaux européens, les énergies renouvelables produites en France viennent donc remplacer le plus souvent la production des centrales au charbon situées dans d’autres pays comme la Pologne ou l’Allemagne.
La progression de la production d’origine renouvelable en France vient donc contribuer à un effort collectif, et notamment européen, de baisse des émissions de CO2. On estime que les énergies renouvelables en France permettent d’éviter 5 millions de tonnes de CO2 en France et 15 millions de tonnes en Europe (hors France).