Hors secteur de l’énergie, la consommation corrigéeConsommation d’électricité qui aurait été observée si les températures avaient été les températures de référence, et s’il n’y avait pas eu de 29 février pour les années bissextiles. des aléas climatiques et des effets calendaires atteint 473 TWh, soit un niveau en légère baisse par rapport à 2018 (-0,5%) et relativement stable sur les dix dernières années.
La consommation française d’électricité est entrée dans une phase de relative stabilité depuis 2010. Cette tendance vient d’un ralentissement progressif de la croissance de la demande observé depuis plusieurs décennies : le taux de croissance s’est progressivement réduit pour s’établir à un niveau nul depuis 2010.
Ce ralentissement structurel de la consommation d’électricité en France, constaté également dans la plupart des pays européens, s’explique essentiellement par :
- une diffusion et un renforcement des actions d’efficacité énergétique au sein des bâtiments et sur les performances des équipements générant une baisse de consommation pour satisfaire le même besoin ;
- un ralentissement tendanciel de la croissance économique et de la croissance démographique depuis plusieurs décennies ;
- l’évolution structurelle de l’activité économique qui tend à se tertiariser, les services étant de quatre à cinq fois moins consommateurs d’électricité que le secteur industriel à niveau de production équivalent.
A noter : l’étude de la consommation corrigéeConsommation d’électricité qui aurait été observée si les températures avaient été les températures de référence, et s’il n’y avait pas eu de 29 février pour les années bissextiles. nécessite d’exclure du périmètre le secteur de l’énergie, ce dernier étant fortement impacté en 2012 par le changement de procédé d’enrichissement de l’uranium, entraînant une forte réduction de consommation.